Six financières interdites au Québec mais combien absentes à cause du français ou de la différence des lois québécoises?


On apprend aujourd’hui sur le site Les Affaires que six financières se sont vu interdire le marché québécois.

Ainsi, les sociétés financières Borealis International, The Synergy Group (2000), Integrated Business Concepts, Canavista Corporate Services, Canavista Financial Center et Ray Murphy sont interdites d’activité au Québec.

L’Autorité des marchés financiers en a décidé ainsi pour diverses raisons légales, vous irez lire l’article vous comprendrez que les façons de faire de ses financières ne plaisent pas à l’organisme québécois qui régit les marchés financiers.

Sauf qu’il y a un autre problème que j’aimerais soulevé.

Des banques et des financières tout à fait de ce qu’il y a plus de légal aux États-Unis et dans le reste du Canada ne viennent pas faire affaire au Québec.

Les raisons souvent invoquées par ces entrprises pour ne pas offrir leurs services au Québec?  Le fait français qui leur oblige à rédiger leur contrats et effectuer leur publicité dans la langue de Molière.

L’autre raison évoqué est la différence des lois au Québec par rapport au reste du Canada.

Une compagnie me viens en tête immédiatement.  Capital One Canada, division de la compagnie américaine Capital One.

Capital One offre ses services aux États-Unis et au Royaume-Uni depuis belle lurette. Depuis quelques années elle offre également ses services au Canada Anglais.  Le Québec est ignoré.

Capital One offre entre autre une carte de crédit platine à un taux annuel (en date du 14 août) de 5,65%, garantie pour 3 ans pour les achats et les transferts, parcontre c’est 19,8% pour les avances de fonds au guichet automatique.

Après ces 3 années, le taux de votre carte passera au taux de base + 0,90%.

Très attrayant comme produit mais… Non offert au Québec. En fait ne chercher même pas une page en français sur le site de Capital One (www.capitalone.ca), ça n’existe pas.

C’est beau l’Autorité des marchés financiers mais il faudrait peut-être ajuster certaine loi pour inciter davantage les entreprises de services financiers étrangères à s’implanter au Québec.

Si on oublie le fait français, est-ce qu’en 2008 les grandes différences entre les lois du Québec et les lois du Canada ont encore leur place?

Dans le beau grand Canada bilingue dont rêvait Pierre-Elliot Trudrau, il faudrait peut-être aussi forcer les entreprises financières étrangères qui s’établissent ici à offrir leurs services dans les deux langues officielles.

Dans le cas de Capital One c’est beau d’offrir un service dans les 9 provinces sur 10 qui composent le Canada mais à ce que je sache les populations de ces provinces ne sont pas à 100% unilingues anglophones.  Donc le message que Capital One envoie aux Canadiens est que pour utiliser leurs services vous devez parler l’Anglais et ne pas habiter le Québec.

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